•   RDC-KALEHE : SACRIFICE DE BOSHAB, T. MWAMBA et M. CISHAMBO AU SUD-KIVU.  Des informations alarmantes en provenance du Sud-Kivu, indiquent que depuis quelques semaines cette province vit sous une menace permanente d’explosion sociopolitique. Et pour cause, d’après des sources directes basées à Bukavu chef-lieu de la province du Sud-Kivu, tout est parti de l’occupation, il y a quelques mois, d’une portion de la concession à vocation agricole appartenant à la société allemande PHARMAKINA par 500 familles sinistrées lors des pluies torrentielles qui s’étaient abattues sur la chefferie de Buhavu en territoire de Kalehe, occasionnant des lourdes pertes en vie humaines et en matériels.

    En l’absence d’une solution d’urgence, qui devrait être prise ipso facto par les pouvoirs publics afin d’épargner les dites familles sinistrées de la précarité, le Mwami (autorité coutumière locale) avait pris ses responsabilités en allant installer celles-ci là où elles pouvaient être à l’abri des intempéries  jusqu’au jour où il sera possible de leur trouver un nouveau cadre de vie qui ne poserait aucun problème. Malheureusement l’initiative du Mwami a été prise comptée avec les impondérables qui sont venus tout remettre. Incendie et pillage en règle ?

    En effet, quelques mois après leur installation sur la concession de la société PHARAKINA, cette société a intenté un procès en déguerpissement contre la chefferie de Buhavu, établie en territoire de Kalehe, en insistant beaucoup sur l’évacuation sans condition ni délais de 500 familles sinistrées concernées.

    Malgré l’appel formé par la collectivité de Buhavu, après un jugement entaché d’innombrables irrégularités, un pelletons renforcé ce policiers à pris d’assaut dernièrement le site habité par lesdites failles sinistrées à 4 heures du matin, heure locale, en incendiant leurs abris de fortune et en pillant systématiquement tout ce qui leur restait en terme de biens.

    Il y a eu au passage des cas graves de blessures ou de viols, qui n’ont pas été répertoriés ou dénoncés par la population, par peur de représailles, pratiques devenues monnaie courante à Kalehe. Aux dernières nouvelles, nous avons appris dernièrement que le Mwami Franck KAMIROGOSA III SHOSHO NTALE, qui était assiégé par un groupe d’agents de l’ordre non autrement identifiés et armés jusqu’aux dents, a réussi à s’échapper de chez lui par miracle et se trouve pour le moment refugié à Kinshasa, craignant pour sa vie. Insensibles aux malheurs de réfugiés.

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  • RDC : LES ORDURES ELECTORALES COMME STRATEGIE  D’ADHESION

    Malgré les inquiétudes exprimées  par l’opposition de la RDC au sujet du manque de réalisme du calendrier électoral actualisé qui prévoit réviser  le fichier électoral sur une durée de 17 mois  max, les partis politiques  de l’opposition, les forces vives et l’église catholique menace  de perturber certaines institutions publiques. 

    Il faut  rappeler  que le débat sur les élections en RDC se déroule dans un climat d’incertitude caractérisé par la polémique  autour de la perspective de la reconduction du Président Joseph KABILA pour un troisième mandat à la tête de l’état. Ce projet étant soutenu par la majorité au pouvoir et certains  ambulants de l’opposition en quête  de positionnement crée un flou dans l’éducation électorale, la formation de l’opinion publique.  Par journée, ce sont des dizaines de notables ressortissants de tel ou tel coin  qui débarquent, un seul thème au rendez-vous : Dialoguons !                

    A part les politiques, les hommes de medias bombardent les pauvres citoyens de fausses idéologies. Les medias Congolais dégoutent, le culte de personnalité y prime et les vraies informations sont gâchées.  Les apologies du parti au pouvoir sont légions, c’est qui justifie le culte de personnalité au sein de l’administration publique congolaise.

    INFECTION  DE  L’EDUCATION  ELECTORALE  ET  CIVIQUE

    Pendant  longtemps,  l’éducation  électorale  relevait  des  organismes  électoraux.  Cependant,  on  a  remarqué  plus  récemment  une  diversification  au  sein  des  organisations non gouvernementales, confessions religieuses  et personnalités  politiques  qui  s’emploient  à  éduquer  et  à  mobiliser  les  électeurs,  et  qui  se consacrent aux questions plus vastes de citoyenneté et de  démocratie.

    Au Sud-Kivu,  les  organismes  qui  s’intéressent  et  qui  prennent  part  à  des  initiatives  d’éducation électorale proviennent d’horizons divers. Certains ont  de  l’expérience  en  administration  électorale.  D’autres  peuvent  posséder  de  l’expérience  dans les domaines de  l’éducation  civique, de la défense des intérêts  publics,  de  la  résolution  des  conflits,  de  la  communication  de  masse,  de  la  formation, de l’éducation aux niveaux primaire, secondaire ou avancé. Quelques-uns  ont  considérablement  œuvré  auprès  de  groupes  particuliers,  tels  que  les  jeunes,  les  vieillards,  les  personnes  handicapées,  les  minorités ethniques ou linguistiques, les femmes.  Mais cette éducation est tronquée  par les partis politiques qui polluent les gens de fausses éducations.

    La plupart de ces partis politiques ne font qu’éloger  leur leader ou famille politique. Les peuples n’a  pas besoin de tout ça ; il a besoin de bonnes informations.

    La RDC, étant  l’une des jeunes démocraties, est devenue théâtre de  conflits liés aux contentieux électoraux qui remontent aux années 2006. Sa première et sa deuxième expérience électorale respectivement en 2006 et en  2011  n’ont  pas  suffi  à   consolider  une  maturité  politique  dans  la  personne  de  ses acteurs politiques moins encore pour les pauvres populations électrices.

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