• Association sans but lucratif, « Katumbi  C’est lui Mon choix » (KCM) est composée des jeunes rd-congolais, issus des différentes couches socio-professionnelles. Elle a été créée à partir de Kinshasa, en 2015, au lendemain de la démission de l’ancien Gouverneur du Katanga, sieur Moïse Katumbi Chapwe. Dont le choix pour ces jeunes est fondé sur « l’honnêteté et volonté politique, le respect des droits de l’homme ainsi que la bonne gouvernance » qui a caractérisé cet homme durant son mandat. «Sans compter, son côté humain », soutient Me Papy Mbaki, Coordonnateur de cette structure, qui prépare sa sortie officielle. Ils sont déjà plus de 5.000 jeunes (chiffres appuyés par les fiches d’adhésion) à Kinshasa, réunis dans une association qu’ils dénomment Katumbi C’est lui Mon choix (KCM). Ils ont pour mission de capitaliser, promouvoir les acquis et atouts de Moïse Katumbi à la tête de la province du Katanga, en ce qui concerne sa gestion de la chose publique. Ils ont choisi Katumbi pour leur modèle. Mieux, ils l’ont proclamé modèle de la jeunesse rd-congolaise en politique pour sa gestion de la chose publique.

    « Les motivations profondes de la création de cette structure, explique Me Papy Mbaki, sont la promotion des valeurs démocratiques, de la bonne gouvernance, de l’honnêteté et de la volonté politique dans le chef de la jeunesse rd-congolaise, appelée à diriger ce pays ». « Depuis longtemps, cette jeunesse n’a plus de modèle en politique surtout en ce qui concerne la manière de gérer de la chose publique. Elle avait toujours une perception négative des politiciens rd-congolais. Cependant, la gestion par Moise Katumbi du Gouvernorat du Katanga a cassé ce stéréotype. Les jeunes ont retrouvé en lui, des valeurs patriotiques sur lesquelles, ils se sont décidés de fonder les objectifs de leur association ».

    « Ces valeurs doivent être capitalisées pour toutes les générations. D’où, notre choix de Moise Katumbi comme notre modèle, notre repère dans la gestion de la chose publique », renseigne le coordonnateur du KCM. Avant d’ajouter que: « Vous savez que ce ne sont pas des compétences qui font défaut dans notre pays. Par contre, nous avons un problème sérieux de manque de volonté politique, nous n’avons pas assez des personnes qui acceptent de servir le pays pour l’intérêt général, des personnes qui ont la conscience de l’intérêt général ». Pour ces jeunes, l’honorable Katumbi a compris qu’une autorité politico-administrative, est un serviteur du peuple, il a servi durant tout son mandat pour le peuple katangais et non pour son ventre.

    « Je vais un peu vous faire rire. Observez un peu l’aspect physionomique de Katumbi, il est resté égal avant, pendant et après ses fonctions. Contrairement à d’autres politiciens, une fois devenus aux affaires, ils deviennent gras, avoir un ventre bedonnant, ils font de la politique pour leur vendre, femmes et enfants », se désole Me Mbaki.

    A la question de savoir si ce n’est pas Katumbi qui est derrière leur association, le coordonnateur de KCM réponds : « C’est le mal pour notre pays, lorsqu’il y a manifestation de la conscience collective, l’on a toujours pensé que c’est de l’instrumentalisation. Non. Tu sais moi j’ai personnellement rencontré l’honorable Katumbi, une seule fois dans ma vie, en 2006. Alors que j’étais encore journaliste au Journal Le Soft International pour le compte duquel, il m’avait accordé une interview exclusive. Depuis lors, je ne l’ai plus jamais rencontré. C’est un problème de conviction personnelle avec les amis, loin d’être contacté par quiconque », a-t-il dit.

    « Mais ce qui est vrai, moi personnellement, j’ai commencé à croire à cet homme à partir de son argumentaire dans l’interview qu’il m’avait accordée. Je me rappelle qu’il m’avait confié textuellement en ces termes : « Outre cette générosité que les gens voient en moi, j’ai toujours le souci de servir le peuple congolais en général et les Katangais en particulier…Le Congo a besoin d’hommes capables de relancer son développement…Je me prépare à cette perspective avec un plan».

    « J’ai très vite été notamment, avec ces propos, convaincu que cet homme avait la volonté politique et qu’il pouvait faire quelque chose pour sa province, pour son pays. Je suis heureux que l’avenir ait réconforté ma conviction, l’homme a bien dirigé la province du Katanga. Je n’ai pas besoin de prouver cela, c’est de notoriété publique. C’est vrai, qu’il n’a pas pu réaliser tout ce dont il avait besoin pour sa province, compte tenu des plusieurs réalités, à savoir la non-rétrocession des recettes mais aussi certains blocages par le gouvernement central ».

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  • EXAGERATION:  "KOFFI OLOMIDE : MOI, PRESIDENT D’AFRIQUE"Le rappeur américain Kanye West veut devenir un jour président des États-Unis, Koffi Olomidé  lui voit encore plus grand : président d’Afrique. L’artiste congolais a laissé entendre qu’après la musique, il aimerait devenir le " président de l’Afrique ". Interrogé dans le cadre l’émission musicale « C’est le moment », il parle du continent comme une entité ; ce qui selon lui n’est pas actuellement le cas.

    "S'il faut élire un jour un chef de l’Etat pour l’Afrique, je serai candidat à ce poste, je n’ai pas de formation politique, mais j’aimerais devenir ce président de l’Afrique», a martelé le quadruple vainqueur des Koras Awards. (NDLR: cérémonie de récompenses des musiciens d'Afrique et de la diaspora). Koffi Olomidé poursuit en soulignant qu'il rêve dans une Afrique unie, l’Afrique devenant un pays.

    « Le Grand Mopao », comme on le surnomme, fustige la « démocratie à l’Africaine», où les différences d’opinions ne sont pas acceptées.  Il a dénoncé le comportement des «combattants », nom donné à des Congolais de la diaspora qui font pression ou qui empêchent les artistes de se produire dans les pays occidentaux, les accusant de collusion avec le pouvoir en place.

     «Les combattants » reprochent aux artistes congolais de chanter pour le parti au pouvoir. "Il faut donc couper la tête aux chauffeurs, aux cuisiniers et aux médecins qui travaillent pour eux."

    Ces chefs d’Etat ont des médecins et même leurs épouses ne sont pas de même bord politique qu’eux » a insisté Koffi Olomidé. Il poursuit en expliquant qu’ils (les chanteurs) sont des prestataires de service. "Qu’on ne nous accuse pas de tous les maux de cette terre." s’exclame-t-il.

    "LES ELECTIONS EN AFRIQUE"

    Koffi Olomidé se montre assez critique vis-à-vis de l’organisation des élections dans son pays et de façon générale en Afrique.  "Qu’on m’explique pourquoi à chaque élection en Afrique, il faut des observateurs venus d’ailleurs? Cela veut dire qu’on est convaincu à la base que les élections ne seront pas crédibles. C’est triste et lamentable » estime le père du Tchatcho,le rythme musical qu’il a créé.

    Sur les intentions prêtées à l’actuel président Joseph Kabila de se représenter pour un troisième mandat, le musicien a répondu qu’il faut qu’on arrête de faire des procès d’intention au chef de l’Etat ,et qu’il dira ce qu’il pense au moment venu. Son dernier album qui a pour nom « 13eme Apôtre », lancé en octobre connait un succès, grâce notamment, au titre « Selfie », dont la vidéo est devenue virale sur les réseaux sociaux.

    Des milliers de fans à travers le monde, parmi lesquels le footballeur ivoirien Didier Drogba et le chanteur français M.Pokora, ont partagé leur version de « Selfie ».

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